mardi 15 juillet 2014

BILLET D'HUMEUR // IN THE MOOD // Dreamin'

KEVIN RUSS

KEVIN RUSS

Long weekend,
entre gris et lumière rasante, pas de feu d'artifice de mon côté (pas fan de la chose) mais un weekend où le temps s'est ralenti (le fait que l'enfant soit en vacances y est pour quelque chose).
Le ralentissement est souvent synonyme de paresse.
Et si vous saviez comme je l'aime, la paresse....  Rien n'est moins simple pourtant que de prendre plaisir à ne rien faire, papillonner, attendre, humer l'air comme un chat et laisser l'esprit voguer.
C'est arrivé ce weekend, avec ce sentiment de partir ailleurs, loin, juste en pensées.
Décrocher.
et imaginer,
rêver,
à nouveau.
 
Oui, à nouveau, parce que, je ne sais pas vous, mais le quotidien, n'est quand même pas super alléchant question rêves. Entre la Palestine, les arrêtés du FN, les nouvelles désastreuses des géographes et océanologues, le rêve est bien la dernière chose que l'on nous invite à faire.
 
Pourtant, ce weekend, à nouveau j'ai rêvé, j'ai fantasmé, imaginé, redonné de la valeur à des désirs enfouis, des vies secrètes, des "envies de ".
Ces pépites de bonheur, j'en ai des tas (ça m'a rassuré, tout n'est pas noir et sans espoir dans le fond de mon âme!).
Je les garde un peu pour moi avant de vous les livrer, par contre, avec mon amoureux, nous avons partagé ces rêves, qui ne sont pas forcément les mêmes, mais qu'il est si bon de chérir.
Et puis, aussi, on s'est dit qu'il ne fallait pas trop attendre, pas trop les voir s'éloigner, au risque de devenir aigris et un peu malheureux aussi.
 
Ce que je peux vous dire, quand même, c'est que tout à commencé avec KEVIN RUSS.
Le connaissez-vous?
Je l'ai découvert il y a peu et depuis, je suis en attente de ses images, chaque jour, comme on attend une petite surprise.

 
Kevin Russ est un trentenaire américain qui sillonne les routes et qui fait des images à l'aide son iPhone et de quelques appli. Rien de plus. "iPhone only". Certaines de ses photos sont à vendre, pas très chères et c'est ce qui lui permet de continuer à vivre, très simplement. (N'imaginez pas les dollars à profusion, oulà non! En gros, il vit dans sa voiture).
Il a compte instagram que je vous conseille de suivre (presque 120 000 followers quand même)... et j'avoue avoir eu quelques frissons de bonheur quand il posté ses photos d'Alaska, il y a quelques jours, TRANQUILOU A COTE DES OURS.
Il y a un peu de Kerouac là-dedans, bien sur, mais façon 21ème siècle...
Donc, juste pour le plaisir, une petite phrase extraite de Sur la route. (lecture fortement conseillée pour votre été...), et n'oubliez pas de paresser, ni de rêver, que diable! Nous avons encore du chemin à faire ensemble!
 
"Une fois de plus, nos valises cabossées s'empilaient sur le trottoir; on avait du chemin devant nous. Mais qu'importe : la route, c'est la vie."
 
K E V I N R U S S :
--> son compte instagram, (avec les photos des ours)
--> son tumblr 
 
(et bien sur, les photos ci-dessus sont de Kevin Russ)

vendredi 11 juillet 2014

JEPPE HEIN ou l'art de la fugue

Jeppe Hein, Distance, 2004
Courtesy Johann König, Berlin et 303 Gallery, New York



 Jeppe Hein, Semicircular Mirror Labyrinth, 2013
Courtesy Jeppe Hein
 
Une fugue est une composition musicale à plusieurs voix, écrite en contrepoint et fondée sur le principe de l'imitation.
Le sujet ou thème semble "fuir" continuellement d'où le nom de fugue.
Pratiquer l'art de la fugue demande de sérieuses compétences et un travail minutieux.
 
L'exposition de Jeppe Hein au LiFE, Lieu internationale des Formes Emergentes, à Saint-Nazaire est de cette nature: un travail minutieux, une composition qui se déploie dans l'espace à la manière d'une partition musicale. 
L'oeuvre DISTANCE donne à voir une sorte de chorégraphie de balles qui filent sur un circuit impossible à suivre. Complètement hors du temps et installée dans l'espace impressionnant de l'ancienne base sous-marine (1460m2 de surface quand même ...), la sculpture de l'artiste danois vous entrainera,  et ce, malgré vous.
 
Les œuvres plastiques déployées dans le Life, sont une expérience en soi... Cet espace ne ressemble à aucun autre : il est monumental, sombre, brut mais pas dénué de charme. Non au contraire, on sent bien que pour les artistes qui s'y frottent, l'enjeu est de taille et souvent, la magie est là. (oui, les artistes sont un peu des magiciens)(cœur avec les doigts).
La proposition de Jeppe Hein est tout en contrastes: monumentale ET légère, une et multiple à la fois, inclassable... Entre sculpture, architecture, manège, machine infernale fantastique...
 
Le plus beau dans tout cela, c'est vous et moi: les visiteurs.
Nous sommes la raison d'être (oui, oui, vous) de cette pièce. Jeppe Hein aime le public, mais ce qu'il apprécie encore plus, se sont les échanges que la rencontre avec des œuvres d'art permettent. Alors, pour cela il s'installe souvent dans l'espace public (qu'il qualifie de "sans frontière" contrairement aux musées/centres d'art/institutions), crée des bancs atypiques, se veut farceur quand il réalise des pièces qui ne s'actionnent qu'en notre absence...
 
 
L'art de la relation, en somme.
Jouer avec le public, interagir, permettre la rencontre, vous IMPLIQUER, d'une manière ou d'une autre. Pour Jeppe Hein, l'art est une expérience, collective, sociale, joyeuse...
 
"Rien ne nous oblige au mouvement. Le spectateur peut devenir acteur s'il le souhaite. C'est en tout cas le principe même de mon travail. Il y a une participation : je préfère qu'elle soit active de la part du visiteur, mais elle peut être aussi entièrement passive. C'est son choix".
(Extrait d'un entretien réalisé avec le Grand Café pour l'exposition DISTANCE, 2014)



ci-dessus:
Photos de Appearing Room, une sculpture fontaine installée à Londres et
Loop Bench, une installation crée en 2009 pour Art Basel.

--> Exposition à découvrir au LiFE jusqu'au 5.10.2014 // entrée libre
--> Le super site de Jeppe Hein
--> un pinterest crée pour l'occasion!
--> un projet dans l'espace public autour des bancs



mardi 8 juillet 2014

MUSIC IS MAGIC (avoir 15 ans à nouveau)



Bientôt,
très bientôt,
je reviens avec des articles, des images, des rêves,
de la magie quoi...

Allez en attendant,
en attendant et bien je te propose mon coup de cœur du weekend au Festival de Beauregard.
Les majestueux Portishead qui ont livré une incroyable prestation.
Pfiiou
et sinon en attendant, c'est boulot, boulot, boulot.
Mais j'arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive.
Patience.